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mardi, mars 25, 2025
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Affaire Martinez Zogo : D’autres journalistes en danger ?

Les conditions de l’assassinat de Martinez Zogo sonnent comme une forme de mise en garde aux journalistes. Selon les milieux de la presse, une liste de journalistes à éliminer serait en circulation sur les réseaux sociaux.

Les journalistes continuent de dénoncer l’assassinat de leur confrère, Monsieur Arsène Salomon Mbami Zogo, dit « Martinez ». Son corps sans vie a été retrouvé le 22 janvier 2023 après un enlèvement qui avait duré 5 jours.

Il était, jusqu’à son décès, chef de chaine de « Amplitude FM » émettant à Yaoundé, et figure de proue du media à travers son émission vedette « Embouteillage ». Il s’agit d’une émission diffusée de lundi à vendredi et très écouté dans la capitale Yaoundé.

Plusieurs voient derrière l’assassinat de Martinez Zogo non seulement une volonté de faire taire un journaliste, mais aussi un message envoyé à toutes les voix qui s’élèvent contre la mauvaise gouvernance au Cameroun.

Des journalistes pris comme cible ?

Selon les milieux de la presse, après le kidnapping et l’assassinat de Martinez Zogo, une liste de journalistes et de lanceurs d’alerte présentés comme les prochains cibles, aurait été mise en circulation sur les réseaux sociaux par les présumés commanditaires de l’assassinat de l’animateur. L’on évoque entre autres, les noms de patron de presse à l’instar de :

  • Monsieur Jacques Mvié, le directeur de publication (DP) de l’hebdomadaire « La nouvelle »
  • Monsieur Dieudonné Mveng Balla, le PDG du groupe de presse « La Meteo »
  • Monsieur Christophe Bobiokono, le DP de l’hebdomadaire juridico-judicaire « Kalara »
  • Monsieur Haman Mana, DP du quotidien « Le jour »
  • Monsieur Paul Couta, lanceur d’alertes et journaliste pour le compte de « Cameroun web »

Le lien entre ces personnalités serait le fait pour eux d’avoir traité d’une information en rapport avec la protection de la fortune publique. D’après certains sites d’information, Martinez Zogo figurait en tête d’une de ces listes de journalistes à assassiner.

La peur

Pour ce qui est du cas de Monsieur Paul Couta, il est rapporté qu’il avait été kidnappé par des hommes en cagoule le 9 mars 2022 et avait été brutalement conduit dans un périphérique de Yaoundé. Ce fut en plein nuit.

Il avait été molesté et laissé pour mort, le corps ensanglanté, dans un terrain vague. Il n’a eu la vie sauve que grâce à des conducteurs de mototaxis qui passaient par là et l’ont secouru. Encore sous le choc du décès tragique de son confrère, il se dit outré.

« C’est la première fois qu’un journaliste est enlevé, tué dans les conditions que tout le monde a vues, mais aussi qu’il y ait une sorte d’installation de la terreur », a indiqué Monsieur Christophe Bobiokono, le DP de l’hebdomadaire juridico-judicaire « Kalara », a l’annonce du décès de Martinez Zogo.

Pourtant, un jour après la découverte du corps sans vie du chef de chaine de « Amplitude FM », c’est-à dire le lundi 23 janvier 2023, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, avait non seulement promis retrouver les auteurs du crime « odieux », mais avait aussi garanti la protection de tous les journalistes cités dans ladite liste qui, heureusement, sont encore en vie.

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